Ozeneare (Tassili n’Ajjer) – Le rocher « de la poule »
478 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Là où les hommes ont habité au néolithique, ils ont été amenés à prati¬quer de multiples broyages : graines, colorants, plantes pharmaceutiques, etc. Aussi, l’on trouve souvent des cavités arrondies, substituées aux meules portables là où la roche le permet. C’est le cas sur le sol d’habitat de la photo.
470 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Trois vaches à robe polychrome. L’une a un pelage vert et blanc. Le vert est probablement obtenu par le mélange d’ocre jaune et de bleu de manganèse. Largeur du panneau repré¬senté : 0,57 m.
474 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Au centre du plafond d’un abri, cercle peint à l’ocre rouge. Le diamètre est de 0,08 m. De ce cercle, qui en contient un plus petit, partent de petits appendices à trait double. Ils sont de taille réduite, sauf un qui est prolongé et se perd dans la paroi. On ne possède aucune explication.
466 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Grande vache peinte, bicolore, dont les cornes sont blanches. Elle figure sur une paroi d’abri. Du sabot arrière à l’aplomb de la corne avant : 0,21 m.
463 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Cette belle scène pastorale est traitée à l’ocre et avec des couleurs multiples qui lui donnent une étonnante impression de vie. Les individus sont négroïdes. Les bovidés sont dans une attitude statique mais les personnages sont saisis dans leurs occupations quotidiennes. En haut, deux personnes sont couchées. Une autre est assise, un bras en arrière et la main sur le sol. Il y a un enfant (?) à hauteur des jambes d’une femme (?) couchée. Plus à droite, quelqu’un est allongé. Le personnage en bas, au centre, mesure 0,27 m de haut.
464 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Deux pasteurs, dont une femme négroïde à droite. Cette dernière a une coiffure et un pagne blanc. Les seins sont visibles. Elle porte une corbeille de la main droite et un objet indéterminé dans la gauche. Le personnage de gauche est moins précis. Entre les deux, une struc¬ture circulaire indéterminable. La femme mesure 0,16 m de hauteur. Peinture ocre rouge et blanche.
467 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Personnage négroïde à coiffure blanche et tenant à la main gauche un objet indéterminé. Du bas ventre partent trois traits incurvés sans explication plausible. Il mesure 0,14 m de hauteur.
464 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Deux pasteurs, dont une femme négroïde à droite. Cette dernière a une coiffure et un pagne blanc. Les seins sont visibles. Elle porte une corbeille de la main droite et un objet indéterminé dans la gauche. Le personnage de gauche est moins précis. Entre les deux, une struc¬ture circulaire indéterminable. La femme mesure 0,16 m de hauteur. Peinture ocre rouge et blanche.
476 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Cinq personnages traités à l’ocre foncé, les pagnes sont blancs, les têtes dolichocéphales. La musculature des cuisses est souli¬gnée et fait penser à des marcheurs. Ils sont d’ailleurs représentés dans cette attitude. Largeur de la scène représentée : 0,33 m.
475 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Petite frise de bovidés plus ou moins achevés. La bête du haut, à gauche, mesure 0,15 m du museau à la queue.
461 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Guerrier ou chas¬seur galopant vers la gauche. La coiffure est peinte en blanc. On distingue les flèches et il tient un arc à la main. Largeur du panneau : 0,21 m.
461 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Guerrier ou chas¬seur galopant vers la gauche. La coiffure est peinte en blanc. On distingue les flèches et il tient un arc à la main. Largeur du panneau : 0,21 m.
462 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Personnage à la morphologie négroïde, la vitesse tend le pagne vers l’arrière. La tête est de couleur blanche. Largeur du panneau figuré : 0,41 m.
460 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Rhinocéros traité à l’ocre sombre. L’animal est saisi au galop. Les cornes sont peintes en blanc. La petite queue est typique de l’animal. Du bout de la corne au pied arrière : 0,49 m.
469 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — La multiplicité des fresques de bovidés, où semblent dominer les mâles, pose un grand nombre de questions. La première est l’importance du couvert végétal, supposant lui-même un épisode humide capable d’entretenir une pâture suffisante. Ensuite, on se demande comment ce trou¬peau participait à l’économie locale. Les Massaï ou les Peuhls actuels n’agissent en aucun cas comme les fermiers normands. Enfin, un tel troupeau exige des connaissances vétérinaires, ne serait-ce que pour castrer les taureaux.
471 Ozeneare (Tassili-n’Ajjer). — Personnage à « tête ronde » qui, rappelons-le, nous renvoie à Tin-Tazarift. Traité ici à l’ocre marron sombre, il porte une tunique courte. Au-dessus, boeuf finement traité à l’ocre rouge.