Avec l’été qui revient, la Camargue va ployer sous le poids tourisme. Un peu plus que l’année dernière et un peu moins que l’an prochain. Les contrées sauvages deviennent rares en Europe. La Camargue a de quoi susciter curiosité et enthousiasme mais les estivants ne voient de cette Camargue qu’une toute petite partie, une course de taureaux, une promenade guidée sur un cheval flétri, une gitane de bonne aventure, les forains d’une fête votive.
Cette année, la transhumance des chevaux a été fixée plus tard qu’à l’habitude, du fait du long hiver et du retard de végétation. Fin mai. Rendez-vous est donné aux « aficiounados » le samedi, même si le voyage n’est prévu que le lendemain. Car, avant le départ, il faut encore prévoir ferrade, bistournage et tri.
Transhumance des chevaux en Camargue: lire le reportage d’Alex Décotte