Lors de son second long voyage au Sahara (1961-1962), Maximilien Bruggmann avait emporté, pour la seule fois de toute sa carrière, une caméra Bolex (à ressort) et un enregistreur Nagra II (à manivelle), seul moyen de n’être pas dépendant de batteries là où le soleil constitue l’unique source d’énergie.
Il en a tiré un film, Ombres bleues du Tassili, qu’à son retour il a présenté et commenté à la salle Pleyel et en tournée, sous l’égide de Connaissance du Monde. Quarante ans plus tard, ce document a été remastérisé, monté et sonorisé. Il est aujourd’hui disponible pour des projections ou des débats. / Ombres bleues du Tassili (1961-1962), extraits sonores.
Un demi-siècle après le tournage initial, Alex Décotte et Jean-Claude Bourgeon (saharien passionné, compagnon de voyage de Maximilien Bruggmann) ont décidé de retourner sur ses traces, dans le Tassili n’Ajjer, pour filmer les traditions maintenues et les bouleversements intervenus dans cette zone frontalière ou les Touareg ont reçu le nomadisme en héritage. Ce document peut aujourd’hui être projeté en public en présence des auteurs. / Tassili 2009, extrait.
Enfin, à l’occasion d’une mémorable exposition des photographies de Maximilien Bruggmann au Manoir de Martigny, Alex Décotte a réalisé un portrait fraternel de celui qui a été son ami et son « maître-voyageur ». / Maximilien Bruggmann, portrait fraternel.