Maximilien Bruggmann, reporter-photographe

Tin Abedine (Tadrart). — A gauche, un homme portant un pot, suivant trois girafes allant dans la même direction que lui. Les girafes et l’homme commencent à s’ensabler sérieusement (photo prise en 1993) . Du cornillon de la girafe de droite au niveau du sable : environ 1,70 m.

Naguère, le Sahara était vert. Lions, hippopotames, éléphants et girafes se partageaient un territoire bien assez grand et bien assez riche pour les nourrir tous. Aujourd’hui, le désert a repoussé la vie plus au sud et cette girafe gravée, déjà à moitié engloutie en 1993, doit désormais avoir du sable jusqu’au cou…

Voir ici les images du Tadrart (Algérie) que Maximilien Bruggmann vient de mettre en ligne.

152 bis Oued Mathendous. In Habeter III. — L’équipe de Maximilien Bruggmann devant le célèbre crocodile de Mathendous. De g. à dr: Dr Philippe Roullet, Jean-Claude Bourgeon, Eva Bruggmann, le chien Zumri, Jean Garzoni, Maximilien Bruggmann. Mission Blaka, 1968.

La numérisation des archives se poursuit sans relâche. Un trésor inestimable mais un travail de titans. Il faut sélectionner les archives, les scanner et parfois les restaurer, puis leur attribuer, une à une, les légendes précises qui permettront aux lecteurs d’aujourd’hui et aux chercheurs de demain de disposer de documents rares, documentés et incontestables.

Cette semaine, Maximilien et son équipe se sont consacrés aux plus belles photos prises, voilà bientôt 50 ans, dans les régions aujourd’hui inaccessibles du Fezzan libyen.

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Fillette à la feuille. La région du Loreto, au nord-est du Pérou est l’une des régions les plus humides et les moins peuplées du pays. Cette simple feuille de bananier, prélevée par une gamine Shipibo pour se protéger de la pluie tropicale, provient de la forêt amazonienne encore épargnée… mais pour combien de temps ?

En plus de cinquante années et autant de grands voyages autour du monde, Maximilien Bruggmann a su capter, avec tendresse et respect, le regard des êtres et un peu de leur âme.

Croiser d’autres regards…

Avec l’été qui revient, la Camargue va ployer sous le poids tourisme. Un peu plus que l’année dernière et un peu moins que l’an prochain. Les contrées sauvages deviennent rares en Europe. La Camargue a de quoi susciter curiosité et enthousiasme mais les estivants ne voient de cette Camargue qu’une toute petite partie, une course de taureaux, une promenade guidée sur un cheval flétri, une gitane de bonne aventure, les forains d’une fête votive.

Cette année, la transhumance des chevaux a été fixée plus tard qu’à l’habitude, du fait du long hiver et du retard de végétation. Fin mai. Rendez-vous est donné aux « aficiounados » le samedi, même si le voyage n’est prévu que le lendemain. Car, avant le départ, il faut encore prévoir ferrade, bistournage et tri.

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547 Tin-Aboketa (Tassili-n’Ajjer). — Sujet négroïde tenant un arc de la main gauche et dans l’autre, une flèche dont l’armature triangulaire est visible. Il mesure 1,60 m de haut.

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542 Tan-Zoumaïtak (Tassili-n’Ajjer). — Le superbe abri de Tan-Zoumaïtak auquel Henri Lhote attribue 28 m2. On y reconnaît les peintures saisies par les photos précédentes. Cet abri en forme de coupole était digne d’inspirer des sentiments religieux.

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Ozeneare (Tassili n’Ajjer) – Le rocher « de la poule »

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